Fondé en 2001, l’éco-organisme à but non lucratif Adivalor orchestre le tri de 22 familles de déchets issus des exploitations agricoles françaises. Décryptage avec ses deux dirigeants, après l’inauguration de leur nouvelle unité de régénération.

Sacs de semences, bâches de maraîchage, filets paragrêle d’arboriculture… Le secteur primaire génère divers rebuts en plastique, que l’éco organisme Adivalor s’attache à revaloriser depuis deux décennies. Une initiative volontaire, « née d’une prise de conscience », dixit son président, Christophe Grison. « Au début des années 2000, les filières agricoles généraient déjà de nombreux déchets, tels les bidons vides de produits phytosanitaires, qui étaient le plus souvent jetés dans une poubelle classique ou brûlés : rien n’empêchait que ces contenants souillés soient récupérés, mal rincés et réutilisés, avec un risque d’empoisonnement. D’où la décision de prendre la main », explique-t-il.

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